Marbella la séductrice

En entendant le nom de Marbella, on pense généralement station « bling-bling », yachts de luxe, boîtes de nuit. Ce qui est vrai. Tout comme le fait que des grandes bâtisses en béton gâchent parfois la vue et que les nombreuses plages vantées dans les dépliants touristiques sont souvent assez petites. N’empêche. Derrière les buildings s’élève la montagne de la Concha, un des sommets de la chaine de montagnes de Sierra Blanca, qui procure à Marbella son microclimat, et qui offre des très belles randonnées.

Les non-sportifs se contenteront d’ailleurs de sentiers de balades moins exigeantes ! Quant aux amateurs de golf, ils peuvent profiter de plusieurs parcours avec des magnifiques vues sur la montagne et la Méditerranée.

Mais le vrai trésor de Marbella est sa vieille ville qui date du 15^e siècle.

 En se perdant dans le dédale des ruelles on tombe irrémédiablement sous le charme de cette cité qui a vu passer  plusieurs civilisations.

Romains et Maures ont laissé leur empreinte.

Un peu partout, des ex-voto, des chapelles témoignent de la ferveur religieuse de ses habitants.

Les façades sont régulièrement blanchies, éclaboussés par les couleurs des fleurs.

Partout, des restaurants  et bars à tapas invitent à s’arrêter.

De jolies boutiques  proposent des  articles de qualité loin des souvenirs basiques. Tout est propre, bien entretenu.

Même les poubelles sont décorées de peinture !

 Dans ce véritable labyrinthe résonnent de nombreuses histoires.

Comme celle des fantômes se  glissant dans une des ruelles évitées toujours encore par les vieilles personnes…. En vérité, c’étaient les silhouettes encapuchonnées de femmes abandonnant leur nouveau-né à la porte d’un monastère.

Au gré de la balade, on entre dans l’ancien hôpital Bazan qui abrite le musée espagnol d’art contemporain avec des œuvres de Miro et Picasso.

Sur la Plaza de la Iglesia se dresse la magnifique église de la Encarnacion. C’est aussi ici que l’on peut voir encore des vestiges du château arabe.

Toutes les ruelles mènent vers la place centrale, la place des orangers où se trouvent l’hôtel de ville, l’Hermitage de Santiago, la chapelle de San Juan de Dios.

On aime se perdre dans les ruelles de Marbella, où tout est propre, fleuri et accueillant.

En quittant la vieille ville par les escaliers, il suffit de traverser la grande rue pour rejoindre le parc Alameda et l’allée des sculptures qui mène jusqu’au bord de mer et sa promenade maritime.

Dans le parc municipal, la grande fontaine. Les faïences représentent les différentes provinces et des scènes de la vie d’antan.

Des bancs à carreaux andalous, tellement jolis que l’on n’ose presque pas s’y asseoir !

Dix sculptures en bronzes de Salavador Dali (des copies), font de cette allée un véritable musée à ciel ouvert.

Pour le côté « bling-bling » de Marbelle, il faut aller à Puerto Banus, marina très chic avec ses voitures et yachts de luxe.

Ici les panneaux n’indiquent pas l’un ou l’autre édifice emblématique mais … les magasins de luxe.